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SKELNAR VANATHORN

JARL DU CERCLE DES LOUPS

Skelnar, fils de Thorvar et dernier héritier de l’illustre Hektor Vanathorn, pourfendeur de géants, grandit au sein du redoutable Cercle des Loups, aux confins sauvages de Valkrheim. Abandonné dès l’enfance, il grandit sans connaître ses véritables origines, forgé par les rigueurs des montagnes et le sang des batailles. Son cœur restait pourtant hanté par un vide inexplicable, un appel secret que lui-même ne comprenait pas.

Un jour, au cœur d’un sanctuaire oublié, Skelnar découvrit une hache ancienne, aux runes à peine visibles, rongées par le temps. Mais ce qui attirait véritablement son regard, c’était la pierre sombre et hypnotique enchâssée dans le manche : une Katalyst, dont l’éclat rouge et noir pulsait comme un cœur obscur. Dès qu’il posa la main sur l’arme, une onde de puissance brute traversa son être, éveillant en lui une fureur latente et inassouvie. La pierre, issue de l’essence cristallisée d’un dieu déchu, s’infiltra dans son âme, décuplant sa rage, son ambition, et sa soif de puissance.

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"La Folie de Skelnar" 

À la faveur d’un sabbat chamanique, les esprits dévoilèrent enfin l’étendue de son héritage. Skelnar apprit alors qu’il était le dernier fils d’une lignée légendaire, et que les anciens du Cercle lui avaient dissimulé cette vérité, craignant le pouvoir qu’elle pourrait libérer en lui. Dévoré par la fureur, Skelnar défia alors le Jarl Arnfrid, celui qui l’avait privé de son passé. Leur combat fut d’une violence surnaturelle, chaque coup de hache amplifié par l’essence de la Katalyst, qui semblait réclamer le sang avec une avidité malsaine. Dans un ultime assaut, Skelnar frappa Arnfrid avec une force inhumaine, brisant la volonté et le corps de l’ancien chef. Ainsi, il devint le Jarl redouté du Cercle des Loups, un chef que même ses guerriers observaient avec crainte et respect mêlés.

Sous son commandement, le Cercle des Loups se lança dans une ère de pillages brutaux, s’abattant sur les villages d’Hélyngrad comme une tempête de mort. Skelnar menait chaque raid avec une fureur inextinguible, et ses ennemis tombaient sous les coups de sa hache maudite, baptisée « La Folie de Skelnar » par ses soldats. La Katalyst se nourrissait de sa rage, dévorant les ombres de son âme pour les transformer en une soif de destruction insatiable. À chaque bataille, la lueur rouge de la pierre devenait plus vive, tandis que Skelnar, possédé par l’artefact, se détachait peu à peu de son humanité, transformé en une arme vivante.

Une nuit, alors qu’il traversait une plaine désolée, Skelnar croisa un homme dissimulé dans les ombres : Drakan Harren, un assassin de la Guilde de Sombre-Sang, envoyé pour détruire la Katalyst qui le consumait. La Guilde, vouée à traquer et détruire ces cristaux impies, voyait en Skelnar une menace croissante, un danger échappant à tout contrôle. Leur duel fut titanesque. Drakan, agile et déterminé, affrontait Skelnar, qui brandissait sa hache avec une force quasi divine. La Katalyst brûlait entre ses mains, et, emporté par une fureur insensée, Skelnar parvint à porter un coup dévastateur au visage de Drakan, laissant une cicatrice profonde et inoubliable.

Mais au sommet de cette frénésie, une voix douce et puissante perça les ténèbres. C’était Sirvarte Regnvald, la Voix du Nord, autrefois son ennemie farouche et la guerrière la plus respectée du Cercle. Animée d’un courage inflexible, elle s’éleva contre la folie qui dévorait son ancien compagnon. Son chant, un air des landes glacées de Valkrheim, emplissait l’air d’une clarté apaisante. Peu à peu, les murmures envoûtants de la Katalyst s’éteignirent, et Skelnar sentit la rage qui l’habitait s’atténuer jusqu’ à disparaitre. 

Guidé par la voix de Sirvarte, Skelnar eut un instant de lucidité. Il comprit que la puissance de la Katalyst n’était pas un don, mais une malédiction qui le consumait. Dans cet éclair de conscience, il épargna Drakan, abandonnant l’élan de haine et de violence. Reconnaissant envers Sirvarte pour l’avoir ramené à lui-même, Skelnar accepta alors l’alliance que lui proposait Drakan, et, dans un geste d’une gravité solennelle, Sirvarte décida de les suivre.

Ensemble, ils rejoignirent la Guilde de Sombre-Sang, déterminés à traquer les Katalysts et à protéger le monde de leur pouvoir corrupteur. Sirvarte, connue pour son courage et sa droiture, devint une figure respectée dans la Guilde, son chant guidant les chasseurs dans les heures les plus sombres, tandis que Skelnar trouvait dans cette quête une forme de rédemption.

Cependant, même après avoir rejeté la hache maudite, Skelnar restait hanté par l’écho de la pierre, une promesse de puissance infinie qui l’appelait encore dans ses rêves. Décidé à se libérer une fois pour toutes, Skelnar accompagna Drakan et Sirvarte jusqu’aux Monts de Valkrheim, là où la Lune de Sang baignait le monde de son éclat sinistre. Là, ils entreprirent un rituel ancestral pour dissoudre la Katalyst et libérer son pouvoir corrompu. Skelnar, armé d’un couteau de nyrtre – un métal imprégné de magie ancienne – frappa la pierre enchâssée dans sa hache. La Katalyst se fractura dans un éclat de lumière, libérant une essence noire, le Sombre-Sang, qui s’échappa dans la nuit et disparut avec la malédiction.

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La pierre de Katalyst ornant la hache est détruite

Libéré de l’influence de la Katalyst, Skelnar consacra son existence à traquer ces cristaux maudits. Aujourd’hui, il arpente les terres d’Hélyngrad aux côtés de Sirvarte et des chasseurs de la Guilde de Sombre-Sang, déterminé à préserver un équilibre qu’il avait autrefois mis en péril. Quant à Sirvarte, sa voix continue de résonner, guidant son ancien ennemi devenu frère d’armes sur le sentier de la rédemption. Dans les tréfonds de leurs âmes, ils portent encore la marque de l’ombre, un souvenir incandescent de la Katalyst et du monstre qu’ils ont triomphé ensemble, les liant pour toujours dans cette lutte éternelle contre les ténèbres

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