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EL’BÉRYNOR

LES TERRES SCINTILLANTES

Egalement connue sous le nom des Terres Scintillantes, El’Bérynor fût le premier pays à suggérer l’union de la mer intérieure.  Rejoins par l’île de Nilsfaël en l’an 793-EC, les deux îles luttèrent ensemble contre les incursions valakriennes en territoire nilsfäelien. Cette alliance leur permis de se défendre et de protéger leur patrie.

 

Mais El’Bérynor ne doit pas sa renommée à ces faits d’armes. C’est avant tout grâce à sa diplomatie, ses intellectuels et ses ressources minérales. Depuis toujours, les sciences, la magie et l’étude des différentes cultures demeurent la passion de nombreux résidents de l’île. Ces attraits dévorants ont finalement fait de Messara, la capitale du savoir.

 

Au fil des ans, de nombreuses facultés virent le jour sur la terre scintillante. Elle est encore aujourd’hui, le berceau de la connaissance !

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SITUATION ET FRONTIERES

Située à l’ouest de Nilsfaël, El’Bérynor est la première île de l’Archipel. C’est une terre prospère qui entretient de très bonnes relations avec ces voisins, comme le montre l’altiport d’Azyliss. Ce dernier est la frontière nord du pays, s’étendant jusqu’à Vylorinne. À l’est, Messara est bordée par les eaux salées jusqu’à l’île carcérale de Nordregg. La frontière sud longe la côte pour se jeter dans la baie. Les rivages de Tessara et la forêt d’Éliénor constituent les dernières terres à l’ouest. La forêt laisse gracieusement sa place à la plage de sable fin. De là, la mer porte la dernière frontière au Marais bleu, lisière d’Ashann.

GEOGRAPHIE & HISTOIRE DU PAYS

Terres riches, forêts fournies et plaines verdoyantes, tel est le pays d’El’Bérynor. Surnommée les Terres Scintillantes, cette île regorge de sols fertiles et de montagnes aux gisements abondants. Il y fait bon vivre et l’on y trouve facilement son confort. De magnifiques plaines s’étendent jusqu’à la mer. Elles sont parcourues par de nombreux troupeaux de chevaux sauvages et de lions géants béryniens. Les plaines du sud bordent la Tess. Cette rivière prend sa source à la cordière de Béryn.

 

La chaîne de montagnes de l’île abrite de nombreuses mines. Les premiers gisements furent découverts durant les conquêtes ashannaises, aux environ de 95/98-EC. Durant l’Ère Assteryenne, la domination de l’île par les légions empêchait toutes excavations. Par la suite, les engeances qui s’établirent dans les montagnes, terrorisèrent la population. Les plus courageux qui tentèrent tout de même de s’aventurer dans le massif, ne revenaient pas. La cordière mesure plusieurs kilomètres. Son plus haut sommet se dresse à environ deux mille mètres d’altitude. L’impressionnante chaîne parcours la totalité de la rive est de l’île. Elle sert de rempart naturel à la cité de Messara. Au pied de la baie marchande, la cordière s’oriente vers l’ouest pour finalement s’effacer au profit de collines, puis de plaines adjacentes.

 

Les plaines d’El’Bérynor sont fertiles et la faune y est riche. De nombreuses bêtes galopent dans ses étendues verdoyantes ainsi que le long des côtes. Après plusieurs années d’études, bons nombres de ces créatures furent étudiées et domestiquées. L’élevage est donc devenu un point fort des béryniens. Dociles et robustes, les chevaux sont très vites devenus indispensables. Agiles et rusés, les lions géants ont demandé plus de travail. En 793-EC, les montures d’El’Bérynor vinrent compléter la cavalerie nilsfaëlienne pour lutter contre les assauts de Valkrheim. L’on trouve donc passablement de fermes d’élevage aux abords de Tessara ainsi que le long de la Tess. Les fermiers de la région font preuve d’un grand savoir faire et apportent beaucoup d’importance aux soins de leurs bêtes.

 

Les rivages de Tessara est le nom donné à la côte sud de l’île. L’on y trouve quelques bosquets denses. La pêche est l’activité principale de ce hameau. Les zones de pêche sont abondantes sur la mer intérieure et la rivière apporte également son lot d’opportunités.

 

En empruntant la piste au nord des rivages, l’on peut apercevoir quelques clairières à l’horizon. Elles deviennent de plus en plus denses jusqu’à former une magnifique forêt chatoyante à la teinte émeraude. En ces lieux, siège fièrement le village d’Éliénor et ses habitants, protecteurs des forêts. Au cœur d’Éméra, de curieuses créatures rôdent. Les Sylves d’Éliénor protègent les forêts et les créatures qui y résident. Les excavations des différentes concessions réveillent parfois quelques bêtes dangereuses. Ces prédateurs menacent régulièrement les résidents de la forêt. Tel est la voie des chasseurs sylvains. Tout n’est pas scintillant dans les profondeurs de la terre.

 

À la frontière nord de la forêt d’Éméra, le fleuve Azyliss s’écoule paisiblement vers la mer. Probable source commune avec la Tess, l’Azyliss est exploité par les marchands en provenance de Messara. En effet, sur le fleuve, la navigation par radeau est praticable. Beaucoup utilise cette opportunité pour convoyer des marchandises jusqu’à l’aéroport. Le courant du fleuve ne permet que l’acheminement de Messara au comptoir d’Azyliss et non l’inverse. Les marchandises en provenance de l’aéroport sont convoyées par caravane jusqu’à la capitale.

 

Le comptoir d’Azyliss est une ville frontière marchande située aux abords du fleuve de même nom. Les principales transactions commerciales se font avec Vylorinne et le peuple des Volâres. En raison des innombrables transactions journalières, il n’est pas rare d’y trouver quelques contingents de gardes ou de mercenaires.

 

Messara. La grande cité de Messara. Elle est un symbole d’art, de connaissances et de magies.

C’est une ville à l’architecture stylisée par les Valmyniass. Des alcôves, des colonnes, et de somptueux ornements embellissent allées et monuments. Les rues sont pavées et des canaux d’eau clair bordent les chemins. Les reflets brillants du soleil sur l’eau se répercutent sur les façades d’albâtre des résidences. Tout en cette cité semble venir d’un songe. Et si Messara est reconnue à son juste titre aujourd’hui, c’est grâce à son Académie. Une école où l’on enseigne les sciences, la politique, le commerce, l’art mais surtout la magie et ces phénomènes

VOIES DE COMMUNICATION PRINCIPALES

La majorité des voyages en El’Bérynor débute à Messara. Point de rassemblement prisés des voyageurs et des pèlerins, la capitale offre l’accès à la cordière et à la baie. Les routes en direction des mines sont très fréquentées et les attaques y sont rares. Un chemin rocailleux permet aux transports de circuler aisément sur la cordière. De nombreux tunnels ont été creusés dans la roche. Plusieurs cols permettent de franchir les pics afin de se rendre dans les plaines. Des routes suivants les rivières guident les voyageurs vers leur destination.

 

Au sein de la forêt d’Éméra, un seul chemin prédomine. C’est celui menant à Éliénor et aux Sylves. En revanche, la forêt est bien moins sûre que les pistes des caravanes marchandes.

 

Au fil des ans, des sentiers se sont dessinés dans les hautes herbes des plaines. Ils constituent désormais un réseau praticable pour les convois. En remontant ces pistes, il est aisé de se rendre à Tessara, de louer une embarcation en direction de la baie et de rejoindre à nouveau la capitale. Le phare de la baie guide les embarcations en provenance de Nilsfaël ou d’Harrenfell et évite aux navires de se faire piéger dans les bancs de sables. Les eaux aux abords de Messara sont peu profondes. Les gros navires ne peuvent pas voguer au plus près des rives.

 

La voie de communication la plus connue du pays reste celle des airs. Au comptoir marchand d’Azyliss, l’aéroport met à disposition un aéronef pour se rendre à Vylorinne. Cette région, peu praticable à pied, a permis l’élaboration de se moyen de transport révolutionnaire. Les Volâres, dotés d’ailes, peuvent en effet se déplacer aisément d’îlots en îlots. Mais il était peu pratique de commercer avec d’autres peuples, dépourvu de plumes. Aujourd’hui, cette route aérienne est devenue un symbole de paix entre Vylorinne et l’Archipel

SOCIETE

Les résidents des terres scintillantes sont avant tout des êtres curieux. En effet, quoi de mieux qu’un peu de curiosité pour comprendre le monde qui nous entoure. La capitale de Messara possède une moyenne d’âge très jeune. Beaucoup de peuples, à l’adolescence, rêve de venir étudier sur les plages de sable fin d’El’Bérynor. Bien que beaucoup se voient refuser l’accès aux grandes écoles, la plupart persévèrent et cherchent du travail. La majorité d’entre-eux deviendront artisans et se satisferont de ce confort acquis.

 

Les êtres vivants à l’affinité magique recherchent autre chose. Pour eux, c’est l’Académie qui les intéresse. Dirigée par l’Archi-Magister, cette faculté étudie les phénomènes magiques sous toutes leurs formes. Qu’il s’agisse de théurgie, d’agrégation ou de ranorisme, l’Académie de Messara forme les futures magisters hélydiens. La voie du mage est longue et l’apprentissage est difficile. De nombreux adeptes échouent et finissent par rejoindre des professions plus conventionnelles.

 

La garde du pays est essentiellement composée de soldats éduqués à Nilsfaël. Provenant de toutes origines, ces guerriers ont appris l’art de la guerre et sont déployés en garnison sur la totalité de l’Archipel. Soumis directement aux ordres du Justiciar local, l’armée fait régner l’ordre, assure les escortes de caravanes et défend le territoire. Ils arrivent parfois que des querelles éclatent entre militaire et Sylves, leurs méthodes divergeant drastiquement.

SYSTEME POLITIQUE

Tout comme Harrenfell, le pays se voit dirigé par une démocratie indirecte. Un Conclave est donc mis en place par le peuple. Celui-ci compte vingt-sept sièges dont trois Législateurs. Vingt-quatre places sont tenues par des représentants des différentes administrations de la société. Les Législateurs, quant à eux, sont les oreilles du Conclave et leurs dirigeants. Les fonctions qui leur sont attribuées sont la trésorerie et le commerce, la justice et la défense et enfin, les affaires publiques et étrangères. Ils sont élus par l’assemblée pour les représenter auprès du Haut-Législateur local. Ils établissent et administrent les lois. À leurs élections, les trois Législateurs obtiennent les titres de Trésorier, Justiciar et Diplomate. À eux trois, ils forment la Chambre d’El’Bérynor.

 

Bien que puissants, les élus ne sont pas les derniers décisionnaires. L’autorité suprême revient au Haut-Législateur du pays. Le candidat est élu par l’intermédiaire de la Haute-Chambre de Vylorinne.

 

Dans le système politique de l’union de la mer intérieure, l’on trouve trois sièges de Haut-Législateurs. Ceux-ci occupent les fonctions de Haut-Trésorier, Haut-Justiciar et Haut-Diplomate de l’Archipel. Ensembles, ils gouvernent ces îles et détiennent les rênes de leurs administrations. Bien que certaines lois ou coutumes demeurent différentes sur les trois îles, chaque pays administre sa province comme il l’entend. La seule obligation des régents en place est de fournir trois Législateurs et un Haut-Législateur. A l’heure actuelle, seule El’Bérynor et Harrenfell ont optés pour un système démocratique administré par un Conclave. Sur Nilsfaël, mieux vaut peser vos mots envers les dirigeants du royaume.

SYSTEME MONETAIRE

À la fondation de l’Archipel, les premiers Conclaves mirent en place une monnaie unique, commune aux trois îles de l’union. Des artisans fabriquèrent alors avec le plus grand soin, de nouveaux moules pour les pièces de monnaie. Sur ordre du premier Haut-Trésorier et ses Législateurs, les banques et les artisans s’afférèrent à l’élaboration de cette devise, représentative des îles. Les anciennes monnaies furent fondues pour donner naissance à une petite mais puissante forme triangulaire. Trois arrêtes, une pour chaque pays de l’Archipel.

 

Les matériaux utilisés pour leur confection leur donnèrent alors une certaine valeur. Le cuivre, l’argent, l’or et le platine sont extraits en grandes quantités dans les sols et montagnes d’El’Bérynor. Quelques concessions minières se sont établies sur Nilsfaël et Harrenfell. Elles tentent de rivaliser amicalement avec les Terres Scintillantes.

 

Le petit triangle de métal pris finalement le nom d’Égal.

L’on trouve donc sur le marché de l’Archipel, l’Égal de cuivre, l’Égal d’argent, l’Égal d’or et l’Égal de platine.

 

Un Égal de platine vaut quatre Égals d’or. Un Égal d’or vaut quatre Égals d’argent. Un Égal d’argent vaut quatre Égals de cuivre.

 

 Un Égal de platine vaut quatre Egals d’or, seize d’argent et soixante-quatre de cuivre.

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RELIGION

Il existe différents cultes qui sont pratiqués au sein de l’Archipel. L’on distingue trois majoritaires. L’Égide gardienne, La Liturgie des Aînés et le Cloître.

 

Contrairement aux cultes religieux d’Harrenfell, la principale vénération des croyants béryniens demeure celle de la Liturgie. Ce culte très ancien, datant de l’Ère Assterjênne, est dévoués aux quatre dieux primordiaux, baptisés Aînés. Ce panthéon est peuplé des deux Sœurs, Réna et Ymnia, du puissant léviathan céleste Astramad et du seigneur de la corruption Senrazzar. Malgré les légendes et les mythes, les apôtres liturgiques considèrent que les quatre sont nécessaires pour maintenir l’équilibre du monde. Sans lumière, il n’y aurait pas d’ombre et sans ombre, la lumière serait vaine. Ce culte, emprunt de vieilles croyances magiques et racontant les origines de la magie sur Hélyngrad, représente parfaitement le pays d’El’Bérynor.

 

À la chute d’Assteryâ, lorsque l’Egide gardienne emprisonna à nouveau le Traitre dans les confins du monde, l’office voué aux Étherias naquit. Comptant bien moins d’adeptes que celui de la Liturgie, l’Égide gardienne n’accordent pas de vénérations aux héros mais les remercient pour leur sacrifice. Ce culte est très bien accueilli sur El’Bérynor et toléré par le Conclave.

 

Le dernier culte quant à lui, est d’ordre militaire. Le Cloître demeure très actif sur la totalité d’Hélyngrad. Milice privée, leurs patrouilles sont fréquentes et leurs légats font suffisamment parler d’eux. Secte fanatique voué à la Trinité, le Cloître est composé de moines guerriers et de magisters, d’érudits et d’alchimistes. Ils voient le ranor partout et leurs actions sont souvent remises en question. Depuis quelques années, la légat Mérédiel Del`Amor siège au Conclave du pays, renforçant ainsi leur présence sur la région, conduisant peu à peu les habitants à la répression.

MERCENAIRES NATIFS DE LA RÉGION

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